La vannerie
Cette grande collection de vannerie résulte de dons, du travail de collectages et d’enquêtes de Guy Barbier (Meilleur ouvrier de France en vannerie) et de sa compagne en vannerie comme dans la vie, Michèle Pichonnet. Elle a été enrichie par des achats de la commune d’Éguzon notamment auprès de Mme Tirot, de l’entreprise « les Vanneries françaises, Tirot et Larmusot » et par des collectages locaux.
Elle concerne l’ensemble de la France. D’abord, Vallabrègues, dans le sud de la France, haut-lieu de fabrication de vannerie en canne de Camargue et en osier pour les fruits et légumes de Provence qui partaient ensuite pour les halles de Lyon et de Paris.
Ensuite les « Vanneries françaises » de Thiérarche, dans le nord de la France, fines et calibrées, vendues sur catalogue aux restaurateurs, fleuristes, pharmaciens,… de toute la France. On pourra observer la coupe qui a donné le titre de Meilleur ouvrier de France à celui qui l’a fabriquée, M. Kopkien.
Les vanneries de la coopérative de Villaines-les Rochers en Touraine, fondée par un abbé à la fin du XIXe et qui existent toujours aujourd’hui avec, entre autres, des paniers de vendange du chinonnais, des paniers pour la boulange et un panier à sardines pour les marchés.
Les vanneries de Fayl-Billot dans le sud de la Haute-Marne qui se vendaient sur Paris. Cette commune possède encore aujourd’hui une école de formation à la vannerie.
Enfin, les vanneries domestiques fabriquées à la veillée par les hommes pour les travaux de la ferme (ramassage des pommes de terre, transport du linge à sécher, ruches, mue pour les poules,…). Elles concernent le sud du Berry et le nord du Limousin.
